affiche pour le journal ruta

Affiche pour le journal "Ruta" Organe de la Jeunesse révolutionnaire

Ephéméride Anarchiste

19 novembre

 

Le 19 novembre 1862, naissance de LIARD-COURTOIS, à Calais, (de son vrai nom Auguste COURTOIS).
Militant et propagandiste anarchiste et néo-malthusien.
Il exerce le métier de peintre décorateur et fréquente les milieux libertaires. Devenu militant et orateur, il sera condamné en 1891 (par contumace) à deux ans de prison et une forte amende, pour une tournée de conférence où il s'est fait le propagandiste de la grève générale.
En 1891, après le massacre commis par l'Armée qui tira sur la manifestation du 1er mai à Fourmies (Nord), il s'installe dans la région et y crée un groupe anarchiste "La Revanche Fourmisienne", mais il est bientôt contraint à l'exil : Belgique, Angleterre, puis retour en France sous le nom de Louis LIARD.
Le 18 mars 1892, à Bordeaux, célébrant l'anniversaire de la Commune de Paris, il prononce un discours qui lui vaut d'être arrêté. Le 22 août 1893, après une grève, il écope de quatre mois de prison pour "entrave à la liberté du travail" (sic).
Mais la police découvre sa véritable identité. Il est de nouveau condamné, le 16 novembre 1894, à cinq ans de bagne. Peine qu'il effectuera à Cayenne, y côtoyant d'autres anarchistes comme Clément Duval. Acquitté de sa peine de relégation, il rentre en France en 1900. En 1914 il se range aux côtés de Jean Grave et du "Manifeste des seize". Il meurt début novembre 1918, après avoir publié : "Souvenirs du bagne" (1903) et "Après le bagne".

 

James Ensor

James Ensor

Le 19 novembre 1949, mort de James ENSOR.
Peintre anarchiste, symboliste puis expressionniste belge.
Il est né à Ostende le 13 avril 1860, fils d'un ingénieur anglais ruiné et d'une mère flamande qui tient une boutique de souvenirs (environnement fantastique qui aura une grande influence sur son inspiration créatrice). En 1877, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et commence à fréquenter le milieu artistique bohème de la capitale, alors fortement influencé par l'anarchisme. Il se lie avec Fernand Knopff, Félicien Rops, Théo Van Rysselberghe et le professeur E. Rousseau qui l'introduit plus avant dans l'anarchie. En 1881, il expose ses premières oeuvres symbolistes, et va dès lors intégrer divers cercles artistiques d'avant-garde "L'Essor" puis les "XX" de (1883-93) mais ses toiles empreintes d'humour noir et hantées par une fascination de la mort ne suscitent qu'incompréhensions et refus des Salons d'Anvers et de Bruxelles. C'est en 1888 qu'il peint le tableau qui le rendra par la suite célèbre : "Entrée du Christ à Bruxelles". Soutenu par des écrivains tel qu'Emile Verhaeren, il expose au Salon de la "Libre Esthétique" puis à Paris en 1894, sans pourtant soulever un grand intérêt.
Ce précurseur du surréalisme et du mouvement Cobra, est aussi un musicien et un écrivain pamphlétaire insolent et savoureux. La reconnaissance officielle ne viendra que bien plus tard, à partir de 1929, année où il devient citoyen belge, et où la bourgeoise, pas rancunière, lui décerne le titre de Baron, organisant même une grande rétrospective de son oeuvre au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Proclamé "Prince des peintres", il illustrera même de son effigie un billet de banque.
 

 

 

 fil chouette

journal "Germinal" 1906

En-tête du numéro 50 du 19 au 25 mai 1906

journal "Gerninal" 1919

En-tête d'un numéro 3 du 13 septembre 1919

Le 19 novembre 1904, sortie à Amiens (dép. de la Somme) du premier numéro du bimensuel "Germinal" Journal du peuple. Le journal créé par Georges Bastien et ses compagnons s'arrêtera à la déclaration de guerre en août 1914, mais reparaîtra à partir du 29 août 1919 et ce jusqu'en juillet 1933. Sept numéros seront encore publiées durant l'année 1938.

 

fil zig

 

 pins IWW Joe Hill

Pin's des I*W*W avec Joe Hill.

Le 19 novembre 1915, aux Etats Unis, mort de Joe HILL, fusillé par les réactionnaires américains.

 

 fil zig

 

 

Le 19 novembre 1919, à São Paulo, ordre est donné à l'enseignant et militant anarchiste João Penteado, de fermer l'Ecole moderne n°1, celle-ci était ouverte depuis le 13 mai 1912. Cela fait suite à l'explosion (accidentelle?) d'une bombe dans une maison de São Paulo qui tua quatre anarchistes dont José Alvés directeur de l'Ecole moderne de São Caetano (banlieue de São Paulo).