carte lafarguisme le droit à la paresse

"Lafarguisme Le droit à la paresse" manifestant lors
du défilé du 1er mai 1979 à Paris (carte postale)

Ephéméride Anarchiste

26 novembre

la paresse  

La paresse vue par Félix Vallotton

Paul Lafargue

Paul Lafargue

Le 26 novembre 1911, mort de Paul LAFARGUE (gendre de Karl Marx).
Il n'est pas anarchiste (il ira même en Espagne pour tenter, sans succès, de contrer les idées de Bakounine amenées par Fanelli).
Il ne figure dans cet éphéméride que pour son livre "Le droit à la paresse", qui ne déshonore point un anarchiste.
"Une étrange folie posséde les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste cette folie est l'amour du travail la passion moribond du travail poussé jusqu'à l'épuissement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture"...
"Hélas! Les loisirs que le poète païen annonçait ne sont pas venus ; la passion aveugle, perverse et homicide du travail transforme la machine libératrice en instrument d'asservissement des hommes libres : sa productivité les appauvrit."
(in "Le droit à la paresse").

"Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne nous arrivait ni d'Orient ni de Grèce
Je voudrais rendre grâce à de maître en sagesse
Qui ne demandait que le droit à la paresse."

Georges Moustaki


 

 

Le 26 novembre 1964, mort d'Emil SZITTYA (de son vrai nom Adolf SCHENK) à Paris.
Ecrivain libertaire, critique d'art de l'avant-garde artistique.
Il est né le 18 août 1886 à Budapest (Hongrie). A 20 ans (1906) il arrive à Paris où il fréquente le milieu de la bohème artistique et libertaire. Il séjourne entre 1906 et 1907 à Ascona (Suisse) dans la colonie Monte Verità. Vers 1908, il rencontre Blaise Cendrars à Leipzig, ils se retrouveront ensuite à Paris. En 1910, Emil Szittya publie à Paris une première série d'une revue anarchiste (en langue allemande) "Neue Menschen" (Les Hommes Nouveaux). Une deuxième série paraîtra en 1911 à Vienne et Munich. En octobre 1912, en collaboration avec Marius Hanot, Blaise Cendrars et Freddy Sausey, paraît le premier numéro (troisième série) de la version française "Les Hommes Nouveaux" de cette revue libre (franco-allemande). Un seul numéro verra le jour. Lorsqu'éclate la guerre de 1914, il s'installe à Zurich où il reste jusqu'en 1918 et où il se lie avec toute l'avant-garde artistique et révolutionnaire. En 1915, en collaboration avec Hugo Kersten, il publie le journal pré-dadaïste "Der Mistral"et fréquente à partir de 1916 le célèbre Cabaret Voltaire de Zurich, haut lieu du dadaïsme. Il y rencontrera également un concitoyen, le peintre et écrivain hongrois Lajos Kassák qui publie la revue avant-gardiste "A Tett"et avec qui il retourne en Hongrie en 1918 lorsqu'éclate la révolution. Il co-édite ensuite à Budapest, Vienne et Berlin, la revue "Horizont-füzet"et collabore dans les années vingt à Berlin à divers magazines. Fuyant le fascisme, il est de retour à Paris en 1933 où il participe à une revue antifasciste "La Zone".
Il fuit ensuite l'occupation allemande dans le sud de la France, et prendra part aux actions de la Résistance dans la région de Limoges. A la Libération, il revient à Paris où il travaille au Café des Deux Magots. En 1961 il rencontrera à Paris cet autre révolutionnaire marginal Franz Jung.
Mais, malade, il meurt à Paris au Pavillon des tuberculeux le 26 novembre 1964.
Parmi ses ouvrages en allemand, à noter ce "Das Kuriositäten-Kabinett" (Le Cabinet de curiosités) publié à Constance en 1933, où il fait un portait des membres de l'avant-garde avec qui il était lié. Après la Libération, il publiera en français divers ouvrages en particulier sur Picasso (en 1945) sur Marquet (en 1948), Soutine (en 1958).
"82 rêves pendant la guerre 1939-1945" sera publié 1963 après sa mort comme cet "Hommage à Franz Jung" publié à Hambourg en 1988.

en-tête de la revue hommes nouveaux ° journal der mistral

En-tête de la revue "Les Hommes Nouveaux" d'octobre 1912 et du journal "Der Mistral" de 1915

 

 

Le 26 novembre 1895, mort d'Arthur ARNOULD

 

 

 

 

26 novembre 1920, en Ukraine, les bolcheviks rompent leur seconde alliance avec MAKHNO, et l'armée rouge attaque Goulai-Polé, siège de la Maknovtchina, mais Makhno réussira à s'enfuir.