affiche "Campo libre"

Affiche de la CNT AIT durant la révolutin espagnole
¡campo libre! Federación regional de Campesinos del Centro
Champ libre ! Fédération régionale des paysans du Centre

Ephéméride Anarchiste

7 juillet 

 

marius metge

Marius Metge

Le 7 juillet 1890, naissance de Marius Paul METGE, au Teil en Ardèche.
Anarchiste individualiste et illégaliste, membre de la bande à Bonnot.
Il est élevé par sa grand-mère (orphelin?), une sage-femme du Teil. En 1910, il arrive à Paris où il travaille comme cuisinier. Insoumis au service militaire il part en Belgique où il rencontrera Carouy, Garnier et De Boë. De retour en France il fréquente les anarchistes individualistes et illégalistes qui vivent à Romainville. Il commet alors quelques cambriolages, dont un avec la complicité de son amie Barbe Le CLERCH, à Pavillons-sous-Bois, dans la villa où elle est employée comme domestique, puis ensuite au bureau de poste de Romainville.
Mais c'est à Thiais (banlieue de Paris) dans la nuit du 2 au 3 janvier 1912, qu'il aurait commis avec Carouy un double crime, tuant un rentier de 91 ans et sa vieille servante, afin de leur dérober plus de 20 000 francs. Identifié par un témoin grâce à des photos anthropométriques, il est arrêté le 4 janvier, surlendemain du crime, à son domicile de Garches avec son amie Barbe.
Confondu grâce à ses empreintes digitales, il bénéficie cependant de circonstances atténuantes et échappe à la peine de mort, mais ne peut éviter d'être condamné, le 27 février 1913, aux travaux forcés à perpétuité. Envoyé au bagne sur l'ïle St-Joseph (il y côtoiera Jacob Law, qui lui reprochera d'avoir été le garçon à tout faire des surveillants), il finit par obtenir le poste de cuisinier du gouverneur. Il recouvre la liberté en 1931 et exerce ses talents dans un restaurant à Cayenne, où il meurt en 1933 des suites d'une fièvre.

 

mika etchebehere

Mika Etchebéhère

Le 7 juillet 1992, mort de Mika ETCHEBEHERE, (Michèle FELDMAN de son nom de naissance).
Militante anarchiste puis marxiste, combattante du P.O.U.M en Espagne.
Née le 2 février 1902 en Argentine de parents juifs ayant fuit les pogroms en Russie, elle milite très jeune dans le groupe anarchiste de Rosario. En 1920, à l'Université de Buenos-Aires, elle rencontre son futur compagnon, Hippolyte ETCHEBEHERE qui milite au groupe "Insurrexit". Influencés par la révolution russe, ils adhèrent au parti communiste, mais ils en sont vite exclus pour "tendance anarchisantes". En 1931, ils se rendent en Europe. En 1932, ils sont à Berlin où ils ne peuvent que constater "La tragédie du prolétariat allemand". En juillet 1936, à Madrid, ils s'engagent dans la colonne du P.O.U.M ( Parti Ouvrier d'Unification Marxiste), mais Hippolyte meurt au combat le 16 août 1936. Mika prend à son tour le fusil, et est élue responsable de la compagnie par ses camarades. Puis la militarisation est imposée, et elle rejoint la 38e brigade. Sa compagnie décimée dans de violents combats, elle intègre comme officier la 14e division, dirigée par l'anarchiste Cipriano MERA. Elle participe aux combats jusqu'en juin 1938, puis les femmes renvoyées à l'arrière, elle donne des cours d'alphabétisation. A l'entrée des troupes franquistes dans Madrid, elle parvient à leur échapper et à passer en France. Durant le second conflit mondial, elle séjourne en Argentine, puis rentre en France la guerre terminée.
Auteure d'une autobiographie : "Ma guerre d'Espagne à moi" (1975). "Ce qui peut me rester de l'anarchisme, c'est mon incapacité à respecter les hiérarchies imposées et ma foi dans le cercle de l'égalité..."

 

Henri Mèlich jeune ° Henri Mèlich vieux

Photos d'Henri Mèlich jeune et plus âgé.

 Le 7 juillet 2021, mort d'Henri (Enric) MÈLICH à Ponteilla (dép. des Pyrénées-Orientales).
Militant anarcho-syndicaliste de la CNT, résistant, guérillero et propagandiste anarchiste.
Il est né le 5 novembre 1925 en Catalogne, à Espugues de Llobregat, près de Barcelone, dans une famille libertaire. Il est encore enfant à la fin de la guerre et lors de la "Retirada" il suit ses parents en France, dans le Lot et Garonne, puis en avril 1939 à Quillan dans l'Aude chez une tante mariée avec un français. Il commence à travailler avec son père sur plusieurs chantiers de bucheronnage.
Contrairement à son frère ainé (anarchiste pacifiste), il s'engage en mai 1943 dans la Résistance et oeuvre en tant que passeur sur la frontière espagnole.
Un an plus tard il rejoint un maquis FTPF de Salvezines et participe à diverses actions de plasticages de lignes de chemin de fer, action contre un dépôt de ravitaillement allemand à Couizo (Aude), etc.
Il s'engage ensuite sans trop réfléchir dans la UNE (Unión nacional española) et l'AGE (Agrupación de guerrilleros españoles) de Narbonne, organisations dirigées par les communistes et prend part en octobre 1944 à l'action du groupe de guerrilleros à Valcebollère en Cerdagne, tentative de pénétration en l'Espagne franquiste complémentaire de celle du Val d'Aran.
Mais après le fiasco de ces actions et les informations concernant les exécutions d'anti-fascistes par les communistes, il déserte avec quelques camarades, mais il est à son tour menacé de mort par les communistes.
C'est ensuite avec les papiers français qu'il intégre le 81ème RI et qu'il est dirigé fin décembre 1944 vers le front en Alsace, puis jusqu'à Ulm en Bavière.
Démobilisé le 15 juillet 1945, il rentre à Quillan où il occupera divers emplois dans la chapellerie, dans la chaussure, etc.
Il s'établit un temps à Cerbère et participe à partir de 1950 aux activités clandestines de la CNT introduisant en Espagne des journaux comme "Ruta", tracts et brochures et sert aussi de passeur.
Il se fixe ensuite à Toulouse où il adhère à la CNT française, il en sera le secrétaire régional durant plusieurs années, et collabore au journal "Nueva Senda" Organe de Jeunesses Libertaires.
Il devient vendeur en librairie, puis représentant de livres et travaille ensuite pour les éditions Calmann-Lévy et parallèlement pour les éditions "Ruedo Ibérico".
Au début des années 70, il s'installe à Perpignan où il crée une librairie "Libería española" et une maison d'édition "Midi-livre diffusion". Il militera aux groupes anarchistes de la ville de 1974 à 1976 puis de 1977 à 1980 au groupe de la FA. Il participe ensuite au GAS (Groupe Anarcho-Syndicaliste) et à la création d'une radio libertaire "Radio au fond de la ville", puis rejoint le Groupe Puig Antich de la FA qui publiera "Les dossiers noirs d'une certaine Résistance. Trajectoire du fascisme rouge." (témoignage sur les exactions des communistes dans la Résistance en 1944).
Il s'installera ensuite dans le petit village de Fosse (P-O) où il sera conseiller municipal jusqu'en 1995.
Henri s'était marié en 1956 avec Herminia Agusti Brio (décédée le 3 janvier 2017) avec qui ils eurent deux fils Ariel (né en 1956) et Alain (né en 1961) qui tous deux seront des militants libertaires.
Henri Mèlich a publié ses mémoires en 2014 "A chacun son exil, itinéraire d'un militant libertaire espagnol" Editions Acratie.
Témoignage vidéo d'Henri Mèlich sur Autre-Futur.net

journal "Nueva Senda"

En-tête du journal "Nueva Senda" (Nouvelle Voie) numéro double 81-82 d'août-septembre 1960
Bulletin intérieur de la FIJL (Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires) en exil, non destiné à la vente.

 

 

Le 7 juillet 1852 (25 juin, calendrier Julien), naissance de Vera FIGNER

 

Le 7 juillet 1871, naissance de Maria GOLDSMITH

 

Le 7 juillet 1886, naissance le Manuel BUENACASA

 

 

fil

 

journal Il Risveglio n°1 

En-tête du premier numéro du 7 juillet 1900

le reveil suisse

En-tête du numéro 282 du 11 juin 1910

Le 7 juillet 1900, à Genève (Suisse), Luigi Bertoni fait paraître le premier numéro du journal "Il Risveglio socialista-anarchico, Le Réveil socialiste-anarchiste". En 1913, le titre est modifié et devient " Le Réveil communiste anarchiste" puis à partir du 1er mai 1926 "Le Reveil anarchiste". La publication du journal est bilingue italien-français, mais avec des articles différents selon la langue. Le dernier numéro paraîtra le 24 août 1940 (1054 numéros publiés). Mais Bertoni fera encore paraître divers fascicules entre octobre 1940 et janvier 1947 (148 numéros). Le titre reparaîtra ensuite entre 1947 et 1950 publié par Alfred Amiguet, puis entre 1957 et 1960 par André Bosiger, Claudio Cantini et Pietro Ferrua, puis Jean Vuignier.
En mai 1979, la "Fédération Libertaire des Montagnes", redonnera vie au titre sous forme de revue.
Exemplaires de 1915 à 1917 numérisés ici.

 

 

fil chouette

 

journa "Futuro" n1 de 1904

En-tête du premier numéro daté de juillet 1904

journal "Futuro" 1er mai 1905

En-tête du numéro à l'occasion du 1er mai 1905

journal "La Rebelión " n1 de 1904

En-tête du numéro un de "La Rebelión"
Supplément à la revue "Futuro"daté d'août 1904

En juillet 1904, à Montevideo (Uruguay), sortie du premier numéro de la revue libertaire "Futuro"(Futur). Publication mensuelle de science, sociologie et lettres dirigée par Edmundo Bianchi. A noter un numéro spécial sur papier rouge à l'occasion du Premier Mai 1905.
"Tenemos fe en que un día se levantará en el mundo una nueva estirpe de hombres, bellos y fuertes como dioses jóvenes; una nueva humanidad que entre triunfante en los imperios del Futuro, llevando en sus brazos amorosos una fecunda y gloriosa cosecha de Amor, de Libertad, y de Paz..." (Nous avons la foi qu'un jour une nouvelle espèce d'hommes se lèvera dans le monde, beaux et forts comme de jeunes dieux; une nouvelle humanité qui entrera triomphante dans les empires du futur, portant dans ses bras aimants une moisson fertile et glorieuse d'Amour, de Liberté et de Paix ...)
Au moins sept numéros parus jusqu'en février-mars 1905 numérisés ici, et un supplément "La Rebelión" en août et septembre 1904, à voir également ici.

 

journa "Futuro" couverture du n3 de 1904

Couverture du numéro 3 daté de septembre 1904, de la revue "Futuro".