brochure de Marc Pierrot Travail et surmenage

Brochure des "Temps Nouveaux" de Marc Pierrot
"Travail et surmenage"

Ephéméride Anarchiste

23 juin

 

Marc Pierrot

Marc Pierrot

Le 23 juin 1871, naissance de Marc PIERROT, à Nevers.
Militant et propagandiste anarchiste.
En 1891, étudiant en médecine à Paris, il adhère au groupe des "Etudiants Socialistes Révolutionnaires Internationalistes". En 1896, il obtient son doctorat. Devenu anarchiste, il milite pour un syndicalisme révolutionnaire, édite de nombreuses brochures de propagande et collabore aux "Temps Nouveaux" de Jean Grave. Mobilisé en 1914, il est envoyé comme docteur en Serbie, puis termine la guerre en France. Il est un des signataires du "Manifeste des seize".
En 1919, il réédite "les Temps Nouveaux" puis publie à partir de 1925 la revue "Plus Loin",qui sortira jusqu'à 1939, et compte comme collaborateur son ami Paul Reclus. Il participe également à "l'Encyclopédie anarchiste" de Sébastien Faure. En 1936, il se rend en Espagne puis prend part à S.I.A (Solidarité Internationale Antifasciste) créée par Louis Lecoin.
Durant la guerre il est dénoncé comme juif (ce qu'il n'était pas), seule sa compagne Lituanienne l'était et sera inquiétée. Ils se retrouveront au début de 1944 à Compiègne. Le 19 février 1950, il meurt des suites d'une maladie, fidèle jusqu'à sa mort à l'idéal libertaire.
Sa fille Cécile a réuni et réédité certain de ses textes sous le titre : "Quelques études sociales" (1970).
"Les aspirations humaines vers la liberté sont impérissables. Et c'est la garantie que l'anarchie de quelque étiquette qu'on la revête, ne disparaîtra jamais"
cité dans "Plus loin" de juin 1932.

 

 

 

Le 23 juin 1938, naissance de Jean-Pierre JACQUINOT au Havre (Seine-Maritime).
Militant anarchiste et anarcho-syndicaliste.
Fils de marin du Havre, il devient lui-même marin de commerce de 1956 à 1961, en particulier sur le paquebot "L'Ile de France". Il est ensuite docker sur le port du Havre de 1961 à 1993. C’est en fréquentant la bibliothèque du Syndicat CGT des dockers qu’il découvre les idées anarchistes à la lecture de Proudhon, Bakounine ou Kropotkine. Il commence à fréquenter le milieu anarchiste et rencontrera Louis Lecoin, May Picqueray, Robert Jospin, ou Gaston Leval. Il milite à la CGT et au Groupe Jules Durand de la Fédération Anarchiste jusqu’en 1978. Il participe en 1979, avec Maurice Laisant à la création de "l’Union des anarchistes" et publie depuis mai 1978 "Le Libertaire" en tant que "Revue de synthèse anarchiste". Il sera responsable de cette publication mensuelle jusqu’en 2005. À partir de 2001, il adhère à la CNT (française). Exclu de l'Union des Anarchistes lors du congrès de 1993, il s'en retire avec le Groupe Jules Durant pour fonder avec d'autres miliants de l'UA, la "Coordination Anarchiste".
Internationaliste, antimilitariste et anticlérical, Jean-Pierre Jacquinot se définissait lui-même comme "individualiste sur le plan de la philosophie, anarcho-syndicaliste sur le plan de l’organisation et communiste libertaire dans la finalité et l’ouverture". Il est mort le 14 juillet 2011 au Havre, où il passa presque toute sa vie, ses cendres ont été dispersées le 21 juillet au funérarium.
Il a publié de nombreux articles dans "Le Monde libertaire" et "Le Libertaire", une "Histoire méconnue et oubliée du syndicalisme havrais 1907-1939", en 2 volumes (Ed. le libertaire, 1996-1997); "110 ans d’anarchie au Havre"(1993), et également "Les Congrès ouvriers de 1880", (le Libertaire).

 

 

Le 23 juin 1841, naissance de Benoît MALON

 

Le 23 juin 1971, mort de Louis LECOIN

 

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journal Boletin A.A.I n1

En-tête du premier numéro daté de juin 1924

En juin 1924, à Montevideo (Uruguay), sortie du premier numéro du "Boletin informativo A. A. I." Alianza Anárquica Internacìonal (Secciòn Uruguaya). Bulletin informatif de la section uruguayene de l'Alliance Anarchiste Internationale. En une de ce numéro une mobilisation pour l'activiste anarchiste catalan Juan Bautista Acher.
"POR LA VIE D'UN HOMME
Il est humain de consacrer un moment à la connaissance de ce qui se passe dans le monde et que la presse tait.
Han Ryner, romancier français bien connu, parle courageusement et s'étonne du silence que gardent Romain Rolland et Anatole France.
Mme Séverine, la noble ancienne, "professeure de journalisme", retrace la silhouette de cet homme, Juan Bautista Acher, condamné à mort par le triste Directoire militaire espagnol.
Lisez-le avec amour, avec un amour maternel, tel qu'il a été écrit par l'anarchiste française."

Au moins quatre numéros sortiront jusqu'en septembre 1924 ce dernier consacré à Simón Radowitzky.
Numéros numérisés ici.

 


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journal "Graswurzelrevolution

En-tête du journal n° 326 de février 2008
"Pour une société pacifique sans domination"

Du 21 au 23 juin 2002, à Münster (région de la Ruhr, Allemagne) s'est déroulé le Congrès et Fête anniversaire des trente ans du mensuel anarcho-pacifiste "Graswurzelrevolution"( GWR).
Créé par le pacifiste libertaire Wolfgang Hertle, le numéro zéro voit le jour à Augsbourg (Bavière) durant l'été 1972. GWR sortira d'abord tous les deux ou trois mois.
Renouant avec la tradition pacifiste d'avant-guerre, il s'inspire de Léon Tolstoï mais aussi du courant non-violent de l'anarcho-syndicalisme allemand des années vingt incarné par R. Rocker, G. Landauer, Milly Witkop, F.Oerter et bien d'autres comme Ernst Friedrich. Il va avoir une influence de plus en plus importante. Le journal qui passe mensuel en 1981 (numéro 52), se fait au cours des années le porte-parole des groupes anarchistes d'actions non-violentes qui luttent contre le militarisme et l'énergie nucléaire. Revendiquant l'égalité sociale et le respect de l'écologie, il se propose d'abolir par la base toutes les formes de violence et de domination.
A noter que GWR est membre depuis sa création de "l'Internationale des résistants à la guerre".
En 1999, les rédacteurs du journal ont été poursuivis par la "justice" pour avoir appelé au boycott, au moment de la guerre en Yougoslavie, GWR avait également fait l'objet d'un enquête de police après la parution en décembre 1986 d'un article de réflexion sur le sabotage comme mode d'action directe non-violent.
Publié dans différents lieux : Augsbourg (1972 - 73), Berlin (1974 - 76), Göttingen (1976 - 78), Hambourg (1978 - 88), Heidelberg (1988 - 92), Wustrow (1992 - 95), Oldenburg (1995 - 99) et Münster (depuis le début de 1999). Les différents collectifs qui se sont succédé y ont imprimé chacun leur propre style, la publication du journal variant entre 3.500 et 5.000 exemplaires mensuels.
Vous pouvez retrouver le site du journal dans la liste des liens des journaux.