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le mot Liberté en écriture cunéiforme

Le mot "Liberté" (ama-gi) en écriture cunéiforme
Le plus ancien écrit faisant apparaître ce mot, a été retrouvé sur une tablette d'argile
datant d'environ 2300 ans avant JC sur le site de la Ville Etat sumérienne de Lagash.

Ephéméride Anarchiste

23 janvier

Miguel Garcia Vivancos

Miguel Garcia Vivancos

Le 23 janvier 1972, mort de Miguel GARCIA VIVANCOS, à Cordou (Andalousie).
Militant et combattant anarcho-syndicaliste espagnol puis artiste peintre.
Il naît le 19 avril 1895, à Mazarrón (Murcia). Dès l'âge de 13 ans, il est contraint de travailler dans un atelier de mécanique. Son père mort (en Amérique), il s'installe avec sa mère et ses frères et soeurs à Barcelone et adhère à la C.N.T. Mais les luttes sociales sont en bute à la répression. Il fait quelques mois de prison, travaille comme docker puis minotier. En 1917, il se bat sur des barricades contre la police et l'armée. Mais durant les années 20, la violence s'accroit avec la création des syndicats libres et des pistoleros du patronat qui déciment les rangs des militants révolutionnaires. Ceux-ci s'organisent alors en groupes de défense. Miguel intègre les activistes 'Los Solidarios" dont fait partie Durruti, Francisco Ascaso, Garcia Oliver, etc. En 1924, il est condamné à trois mois de prison. Libéré, il s'exile un temps en France puis part avec Ascaso, Durruti et Jover en Amérique Latine (Mexique, Cuba, Pérou, Chili). De retour en France, il est arrêté à cause des "expropriations" pratiquées par le groupe en Amérique. Echappant de peu à l'extradition, il est finalement expulsé de France et trouve refuge en Belgique. En 1927, il revient à Barcelone où il poursuit la lutte clandestine et participe dans les années 30 à plusieurs tentatives insurrectionnelles. Arrêté, il sera interné un an à Burgos. En juillet 36, il prend une part active à la révolution puis se distingue au combat sur le front à Huesca, Huerrios, etc. Après avoir approuvé la militarisation exigée par les staliniens, il est designé, en septembre 1937, responsable de la 25e division (à la place d'Antonio Ortiz), avec laquelle il conquiert Belchite puis Teruel, mais il est blessé au bras en janvier 38. En mai 38, il est nommé colonel. A la fin de la guerre, en tant que responsable du secteur de Puigcerda, il se charge de l'évacuation en France. Il est ensuite interné durant 4 ans dans les camps français avant d'être libéré par la résistance et de rejoindre les maquis jusqu'à la Libération. En 1945 à Marseille, lors du congrès de la C.N.T, il est exclu de l'organisation pour ses prises de positions éloignées de la pratique libertaire. Dans la misère à Paris, il se fait artiste peintre, rencontre Picasso, qui l'encourage et devient rapidement un peintre naïf de renom.

 

 

 

Le 23 janvier 1945, mort de Georges GOURDIN, au camp de concentration d'Ellrich (Thuringe, Allemagne).
Militant syndicaliste et anarchiste, résistant mort en déportation.
Fils d'un militant communiste dissident, fiché au Carnet B, Georges Gourdin est né le 11 avril 1915 à Livry-Gargan (aujourd'hui en Seine-St-Denis). Dessinateur industriel chez Westinghouse à Sevran, il était membre de la Fédération des techniciens de la CGT et militait également au sein des Jeunesses Anarchistes et de l'Union Anarchiste (UA) où il était secrétaire du groupe de Montfermeil. En mars 1937, il organise à Noisy-le-Sec sous l'égide du "Comité Espagne Libre" une projection de films produits par la CNT espagnole, projection à laquelle assiste Emilienne Morin (compagne de Durruti). En 1938 et 1939 il se charge avec Marcel Guennec et Ringeas de la page "Le Libertaire syndicaliste" adjointe au "Libertaire". En mars 1938, il est l'administrateur de "L'Exploité", éphémère publication des groupes d'usine de l'Union Anarchiste. En novembre 1939, il collabore au bulletin "Notre syndicalisme".
Pendant la guerre, et l'occupation, il participe au réseau anarchiste de la région parisienne et au groupe Henri Bouyé, et oeuvre à l'unification des deux tendances organisés de l'anarchisme d'avant guerre "Union Anarchiste" et "Fédération Anarchiste Française". Parallèlement il participe aux actions de la CGT clandestine visant à noyauter les Chantiers de jeunesse de Vichy et intégre le réseau Libération Nord, où il se charge de la confection des faux papiers et de l'armement pour la région parisienne. Il apportera ainsi de l'aide à de nombreux compagnons en difficultés leur permettant d'échapper aux recherches des polices française et allemande. Le 8 mai 1944, lors d'une réunion à Paris, il est arrêté par la Milice, et remis à la Gestapo qui le torture. Détenu à Fresnes jusqu'en août 1944, puis est déporté le 15 août vers l'Allemagne. Il y meurt au camp d'Ellrich, ce 23 janvier 1945.

 

 

Le 23 janvier 1844, naissance de Paul BROUSSE

 

Le 23 janvier 1844, naissance de Celso CERETTI

 

Le 23 janvier 1999, mort de Suceso PORTALES CASAMAR

 

fil chouette

 

bilbiothèque du journal "Humanitas" de 1887

Couverture d'une brochure publiée par la Bibliothèque du journal "Humanitas"
"Alleanza Anarchica Internazionale" texte attribué à S. Merlino. Numérisé ici.

Le 23 janvier 1887, à Naples (Sicile), sortie du premier numéro du journal "Humanitas" (Humanité) Organe communiste anarchiste. Hebdomadaire dont le gérant est Luigi Clarelli et Francesco Cacozza le rédacteur responsable, puis Emilio Zuccarini. Le journal cessera sa publication après avoir publié 23 numéros jusqu'au 2 octobre 1887.
A noter qu'à partir du 6 avril. 1887 (a. I, n. 10), "Humanitas" fusionnera avec l'équipe du journal "Lo Sperimentale" de Brescia (mai 1886 à janvier-février 1887) dont le directeur était Giovanni Rossi.
Le journal maintiendra une forte orientation anarcho-communiste. Parmi ses collaborateurs on peut cité la présence de Saverio Merlino.

 

 

fil chouette

 

la liberte

En-tête du numéro du 27 mai 1894

Le 23 janvier 1893, à Buenos Aires (Argentine), sortie du premier numéro de l'hebdomadaire (en français) "La Liberté" Les animateurs sont José R. Falconnet (dit Pierre Quiroule), Emile Piette et Alexandre Sadier. Treize numéros paraitrons en 1893 et vingt six en 1894.
"Nous ne faisons pas de programme, l'heure de discuter est passée...(...) Notre ordre du jour est simple : Prolétaires du monde entier, quelle que soit la langue que nous parlions, quelle que soit notre race et couleur, marchons à la conquête du bien-être pour tous! Plus d'oppresseurs ni d'opprimés!... Plus de travailleurs mourant de travail et de faim, et d'oisifs crevant de paresse et d'indigestion! En avant! Sonnons la charge pour la liberté! "
Extrait du premier numéro

 

 

 fil yeux

 

Le 23 janvier 1919, à Bolché-Mikhailovska (Ukraine), 1er congrès de la Makhnovtchina. Cent délégués représentent les paysans et les ouvriers. Ils décident la mobilisation des combattants de la guerre de 14-17. Cette mobilisation n'est pas obligatoire, mais moralement impérative pour la défense de la révolution.
(Lire à ce propos l'ouvrage d'Alexandre Skirda "Makhno, le cosaque de l'anarchie").

 

 

 fil yeux

 

Le 23 janvier 1921, Italie, devant la multiplication des agressions fascistes, l'Unione Anarchica Italiana lance un manifeste "Contre la réaction et pour les victimes politiques" qui se conclut par l'appel "Travailleurs! Compagnons! Défendez les victimes politiques et défendez-vous, vous aussi!". Pour le seul mois de janvier 1921, ce sont les Bourses du travail de Modène, Bologne et Vicenza qui sont endommagées ou détruites ainsi que le siège du journal socialiste "La Difesa" à Florence.

 

fil chouette

 

journal "L'Antiparlementaire"

Une du numéro préparatoire, janvier 1928

En janvier 1928, à Paris, sortie de ce numéro préparatoire de "L'Antiparlementaire" Organe du Comité Antiparlementaire pour 1928. La rédaction de cette publication est assurée par Benoît Perrier. Toute correspondance pour le Comité Antiparlementaire est à adesser à Marcel Toutan. Les principaux collaborateurs du journal sont Antoine Antignac, E. Armand, Aimé Bailly, Bucco, Georges Chéron, O. Fichet, Lucien Haussard, Han Ryner, Ixigrec, Gravelle, G. de Lacaze-Duthiers, Simone Larcher, Dr. Legrain, Lhuillier, Louis Loréal, Louis Louvet, Louis Rimbault, Jean Peyroux, Henri Zisly, etc.
Malgrès les promesses de faire paraître pendant deux mois ce journal, nous n'avons pas de trace de sa publication ultérieure. Seules subsiste des affiches collées par le Comité.
A noter que pour une éléction législative partielle dans le deuxième secteur de Paris en 1925, le Comité avait organisé de nombreuses réunions contradictoires et apposé dans les sept arrondissements de Paris plus de 2400 affiches grand format. Campagne qui avait été un succès tant par le nombre d'auditeurs touchés que par le chiffre impressionnant d'abstentions obtenues.