roman de federica montseny amour d'un jour

Roman de Federica Montseny pronant l'amour-libre
"Amor de un dia" (Amour d'un jour)

Ephéméride Anarchiste

14 janvier

 

federica montseny

Federica Montseny

Le 14 janvier 1994, mort de Federica MONTSENY, à Toulouse.
Une des grandes figures de l'anarchisme et de l'anarcho-syndicalisme espagnol, qui a été un temps ministre de la Santé pendant la guerre civile.
Elle est née le 12 février 1905 à Madrid. Fille des anarchistes Catalans Joan Montseny (Federico Urales) et Teresa Mañé (Soledad Gustavo), fondateurs de la "Revista Blanca" (en 1898), Federica milite très jeune à la C.N.T . Avec son père, elle fait reparaître à partir de 1923 "La Revista Blanca", puis une nouvelle publication qui deviendra mensuelle "La Novela Ideal" (Le roman idéal) : romans de propagande libertaire, parlant d'antimilitarisme, d'entraide, d'amour libre, etc.). En 1930, elle se lie au compagnon Germinal Esgleas.
En 1936, elle est au comité régional de la C.N.T., et au comité péninsulaire de la F.A.I. Elle participera au nouveau gouvernement républicain avec trois autres membres de la C.N.T (cette participation d'anarchistes au gouvernement sera largement controversée). En tant que Ministre de la santé, elle fera voter une loi légalisant l'avortement.
A la fin de la guerre, elle est contrainte à l'exil en France, et connaîtra les prisons françaises avec son compagnon Germinal. Une fois libérée, Federica reprendra son militantisme à la CNT (en exil), à Toulouse. Les activistes antifranquistes, partisans de la poursuite de la lutte armée contre Franco, lui reprocheront alors son immobilisme.

 emile bachelet

Emile Bachelet

Le 14 janvier 1888, naissance d'Emile BACHELET, à Comé (Maine-et-Loire).
Anarchiste individualiste, antimilitariste, impliqué dans les affaires liées à la bande à Bonnot.
Il est le fils d'un boulanger anarchiste qui tient un débit de boissons dans le quartier de Ménilmontant, à Paris. Compagnon menuisier du Tour de France, il arrive à Paris en 1907 et commence à fréquenter le milieu anarchiste individualiste autour de Libertad et du journal "l'anarchie", et en particulier "Les Causeries populaires", rue du Chevalier de la Barre où il finit par s'installer avec Alice Morand (soeur de Jeanne). En 1908, il s'insoumet au service militaire (son frère Ernest né en 1889, s'insoumettra également et partira pour le Caire, en Egypte) et vit sous une fausse identité, sous laquelle il sera condamné à deux reprises pour des délits mineurs. Au début de 1912, sa maison est perquisitionnée à Maisons-Alfort où il s'est installé, dans le cadre des recherches liées à la bande à Bonnot. La police découvre chez lui un revolver, des outils de cambrioleurs, des brochures libertaires et sur l'alimentation végétarienne (preuves de sa fréquentation des anarchistes individualistes). Arrêté, il est livré aux autorités militaires qui l'enverront dans les bataillons disciplinaires en Afrique (Les Bat'd'Af.).
Il verra partir de nombreux compagnons pour le bagne ou la guillotine, dont le père et la mère de l'enfant qu'il adoptera. Il s'installera ensuite au moulin de Pouligny, commune de St-Germain-des-Prés dans le Loiret, où il se consacrera à l'apiculture et à la fabrication de ruches, il y reconstituera à l'échelon familial une petite communauté libertaire (que fréquentera Michel Ragon). Il publiera en 1951 ses mémoires de vagabond sous le titre "Trimards" ( préfacé par Edouard Dolléans).
Il est mort à Pouligny, le 17 avril 1967.
"J'ai passé chez les Bachelet de délicieux moments. Aller vivre quelques jours au moulin de Pouligny c'était s'embarquer pour l'Arcadie. (...) Emile Bachelet fut un grand exemple dans ma jeunesse. L'anarchie, l'anarchie vraie, que Bonnot dévoya, Bachelet l'incarnait. Il émanait de toute sa personne une sérénité qui, à ce degré est la récompense de la sagesse."
In Michel Ragon : D'une berge à l'autre.

 

 

 

Le 14 janvier 1888, naissance de Maurice DOMMANGET, à Paris.
Historien du mouvement ouvrier et militant syndicaliste révolutionnaire.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la révolution française : "Manifeste des Enragés", "Babeuf et la conjuration des égaux" etc., ainsi que sur Blanqui, la Commune, et l'histoire du socialisme.

 



Murray Bookchin

Le 14 janvier 1921, naissance de Murray BOOKCHIN à New York.
Anarchiste américain et théoricien de l'écologie sociale et du municipalisme libertaire.
Issu de parents révolutionnaires russes émigrés, il adhère très jeune au mouvement des jeunes communistes, mais est vite désillusionné par son caractère autoritaire. Il est exclu du mouvement en 1939 pour déviationnisme. Il se tourne alors vers les trotskistes mais est également désapointé par le même autoritarisme. Il milite au syndicat "L'UAW" (United Auto-Workers) et prend part à la grande grève de "General Motors" en 1948. Il apporte sa participation à divers journaux et est intimement mêlé au mouvement de contre-culture de la nouvelle gauche américaine. Dans les années soixante, il écrit divers ouvrages qui en font un pionnier de l'écologie sociale et révolutionnaire. Sa critique du marxisme traditionnel recueille un large écho. Il propose ensuite de trouver une alternative à l'Université institutionnelle en créant des Universités libres. Co-fondateur puis directeur de l'Institut pour une écologie sociale à Vermont, il acquiert une réputation internationale pour ses travaux éco-philosophiques et sur la recherche d'alternatives technologiques, théories qu'il enseignera (de 1974 à 1983) au Ramapo Collège du New Jersey. Il propose également un type d'organisation sociale et politique qu'il définit dans le concept de "municipalisme libertaire". Il meurt à son domicile de Burlington, le 30 juillet 2006.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont certains ont été traduits en français: " Vers une technologie libératrice", "Qu'est-ce que l'écologie sociale", "Une société à refaire", Sociobiologie ou écologie sociale", "Quelle écologie radicale?"
"Si l'autorité idéologique de l'étatisme repose sur la conviction que le "citoyen" est un être incompétent, quelquefois infantile et généralement peu digne de confiance, la conception municipaliste de la citoyenneté repose sur la conviction exactement contraire".
In : "Alternative libertaire" (Belgique) n°230 juillet 2000.

 

 

 

Le 14 janvier 1972, mort d'Adrien PERRISSAGUET.
Militant et propagandiste anarchiste.
Il est né à Limoges le 22 avril 1898. Co-fondateur en 1928 de "L'Association des Fédéralistes Anarchistes", et de l'hebdomadaire "La Voix Libertaire", il milite activement au comité "Sacco et Vanzetti", et dirige le journal "Combat syndicaliste" organe de la C.G.T- S.R. Il participe ensuite à la guerre d'Espagne, puis de retour en France, prend part à la résistance contre l'occupant nazi. Il animera ensuite la "Libre pensée" limousine.

 

 

 

Le 14 janvier 1945, mort de Jean AJALBERT

 

Le 14 janvier 1947, mort de Gustave MATHIEU

 

Le 14 janvier 1962, mort de Justin OLIVE



fil chouette

 

journal "Les Plebeiennes"

Couverture du premier numéro, du 14 au 20 janvier 1900
(elle est illustrée Par G.Wuyts et l'on y voit au centre Sébastien Faure donnant une conférence)

Le 14 janvier 1900, à Paris, sortie par Sébastien Faure, du premier numéro de la revue "Les Plébeiennes". Le titre est emprunté à son ami Michel Zévaco. Cet hebdomadaire sous-titré "Propos d'un solitaire" (et qu'il rédigera seul), est là pour prouver qu'il n'est pas nécessaire d'être affilié à un groupement quelconque, pour se livrer à la propagande.
Cette publication cessera sa publication en juin de la même année après 21 numéros parus.

 

 

fil chouette

 

revue "Helios"

Couverture du numéro 236 de janvier 1936, illustrée par Monleón.

En janvier 1916, à Valencia (Espagne), sortie du premier numéro de la revue "Helios" Organe de la société végétarienne et naturiste de Valence. Revue mensuelle publiée par l'anarchiste Juan García Giner. Deux-cent soixante-treize numéros de cette publication naturiste de qualité sortiront jusqu'en février 1939.

photo de Juan Garcia Giner

Juan García Giner, fondateur et directeur de la revue "Helios",
mort dans un camp de concentration du sud de la France après la "Retirada".

 

 

fil zig

 

guillotine de Steinlen

La Guillotine par Alexandre Steinlen

Le 14 janvier 1926, à Bordeaux (Gironde), exécution par la guillotine de deux anarchistes illégalistes espagnols, Ramón Recasens Miret et Benito Castro, responsables avec Isidoro Casals (Cazals), qui lui sera condamné aux travaux forcés à perpétuité, et de Joaquín Aznar Solanas, dit "El Negro" (qui parvient à s'échapper), d'un braquage sanglant le 11 juillet 1925, dans une fabrique de meubles Harri-Bey, située à Talence, au cour duquel deux personnes furent tuées et trois grièvement blessées.
Exécuté à 7 h 05 du matin, Benito Castro cria "Viva l'Anarchia!" devant la guillotine, Ramón Recasens qui vint ensuite tenta de prononcer les mêmes mots, mais en fut empêché. A noter qu'un important service d'ordre avait été prévu pour faire face à toute manifestation anarchiste. Aristide Lapeyre fit un récit de cette exécution dans "L'Insurgé" du 30 janvier 1926.
L'activiste anarchiste Ramon Recasens Miret avait été déporté le 30 novembre 1920, au fort de Mola avec 36 autres militants anarchistes. Membre d’un groupe d’action il prit part avec Antonio Jimenez, Francisco Cuñat, Manuel Ramos, Victor Quero et José Frances, à l’attaque le 1er septembre 1922 du train de Pueblo Nuevo, action dans laquelle le groupe s’empara de 140.000 pesetas. Tout l’argent fut remis au Comité Pro-presos (d'aide aux prisonniers) dont le secrétaire était alors Ramón Arin. Blessé lors de l’attaque, Ramón Recasens était parvenu à passer ensuite en France. En 1924, il aurait pris part à l'organisation de l’expédition manquée de Vera de la Bidasoa et de la tentative d’assaut de la caserne Atarazanas à Barcelone en novembre 1924. Le 11 juillet 1925, à Bordeaux, il participait à cet hold-up, qui tourna mal, arrêté avec Isidoro Casals et Benito Castro, tandis qu’un mandat d’arrêt était lancé contre Joaquín Aznar, qui avait réussi à s'enfuir. Lors du procès à Bordeaux les 30 et 31 octobre 1925, Ramon Recasens et Benito Castro furent condamnés à mort.