couverture du libre (en castillan) de Tolstoi, sur l'école d'Ismaia Poliana

Couverture du livre de Léon Tolstoi (en castillan)
"La Escuela Yasnaia Poliana" (L'Ecole d'Iasnaïa Poliana)

Ephéméride Anarchiste

20 septembre 

 

 

Le 20 septembre 1916, mort de Jules MONTELS, à Tunis.
Communard, membre de l'Internationale, militant anarchiste et libre penseur.
Il est né le 25 mars 1843 à Gignac (Hérault). Commis-négociants en vin, il était membre de l'Internationale et se trouvait à Paris durant le siège. Délégué du Comité central républicain, il signe "l'Affiche rouge" du 6 janvier 1871, qui dénonce les trahisons du gouvernement et qui en appelle au Peuple et à la Commune. Après la victoire de la Commune, il est nommé colonel de la XIIe Légion. Envoyé en mission à Béziers, il prend part du 24 au 31 mars 1871 à l'insurrection narbonnaise. Recherché, il est d'abord condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine agravée le 11 décembre 1871 par un conseil de guerre qui prononce sa peine de mort.
Jules Montels s'était refugié en Suisse. Arrivé à Genève avec 47 sous en poche, il y avait retrouvée les proscrits de la Commune de Paris. Le 8 septembre 1871, il devient secrétaire d'une Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste. Au début de 1872, il travaille à Lausanne aux côtés de Lefrançais, Clémence et Teulière à la liquidation d'une société d’exploitation des Chemins de fer. Ensemble, ils réactivent dans cette ville une section de l'Internationale. En mai 1872, Montels retourne à Genève où il vit en donnant des cours et en travaillant comme peintre en bâtiment.
Après s'être prononcé contre le Conseil général de l'Internationale à Londres (marxiste), il sera délégué de diverses sections françaises avec Alerini, Brousse, Perrare et Pindy, lors du 6ème congrès (antiautoritaire) de l’AIT du 1er au 6 septembre 1873 à Genève.
Il est un des 54 signataires de l’adresse Au citoyen Garibaldi par des proscrits de la Commune. En 1876, il publie une Lettre aux Socialistes révolutionnaires du Midi de la France dans laquelle il se prononce pour l'action révolutionnaire et contre le parlementarisme.
Les 4, 5, 6 août 1877, lors du Congrès annuel de la Fédération jurassienne à Saint-Imier, il est délégué de la Section de propagande et de la Section des plâtriers-peintres de Genève, et préside ce congrès. Le mois suivant, du 6 au 8 septembre, il représente avec Paul Brousse la Fédération française et est un des secrétaires de ce 9ème Congrès général de l’Internationale tenu à Verviers (Belgique). Du 9 au 15 sepembre suivant à Gand, il assiste au Congrès universel socialiste, qui ne fera que confirmer le fossé existant entre marxistes et anarchistes.
Il part ensuite en Russie, à Iasnaïa Poliana, comme précepteur auprès des enfants de Tolstoï, en qualité de professeur de latin et de grec. Il y reste trois ans et se marie avec Lucie Gachet (1849-1900, qu'il avait connue en Suisse. En 1879, il sera amnistié par la France pour sa participation à la Commune. En janvier 1882, il s'installe à Tunis comme négociant en vin. Il fonde le "Tunis Journal" où il entretient de violentes polémiques jusqu'en 1889. Il y présidera également un groupe de la Libre Pensée et en sera le délégué au congrès républicain radical et socialiste, en avril 1906 à Tunis. En 1908, à Tunis, il adhère à la SFIO, mais rompt avec les socialistes en juillet 1912. Il est l'auteur de plusieurs brochures historiques, géographiques et sociales sur la Tunisie et de divers articles traitant en particulier de la défense de l'union libre, ou de ses souvenirs personnels.
En 1916, il se rallie à la position de Kropotkine et du Manifeste de seize.
Il a collaboré au "Réveil international" (en octobre 1871), au "Bulletin de la Fédération jurassienne" et à "La Commune - revue socialiste" (en 1874).


 

 José Tato Lorenzo

Portrait de José Tato Lorenzo
Gravure empruntée à la revue "Umbral" n° 95 de novembre 1969

Le 20 septembre 1969, mort de José TATO LORENZO à Montevideo.
Militant et propagandiste anarchiste, figure importante du mouvement anarchiste uruguayen.
Il est né à Mondariz (Pontevedra, Galice, Espagne) le 22 décembre 18..? Il commence à travailler à l'âge de dix ans. En novembre 1900, il émigre en Amérique latine, Brésil, Uruguay (à Montevideo d'août 1902 à septembre 1903), puis en Argentine où, à Buenos Aires, il collabore à la presse libertaire et dirige en plusieurs occasions le journal "La Protesta", ce qui lui vaudra d'être expulsé en 1911 vers sa terre natale. A Barcelone, il participe à "Tierra y Libertad" et fréquente l'école rationaliste de Suñé. En 1912, il passe au Portugal d'ou il embarque pour l'Uruguay. A Montevideo, il reprend son action de propagandiste anarchiste sur les ondes (radioaficionado de 1925 à 1938) et publie (ou collabore à) divers journaux anarchistes : "El Hombre" (1916-1933), "Inquietud" (1941-1950), "Solidaridad" et "Volundad" (Montevideo, 1956-1965).
De 1926 à 1938, il sera un des animateurs de la "Hermandad Universal Anarquista" (Fraternité Universelle Anarchiste).
Militant syndical lucide et respecté, il s'opposera au sein de la "Fédération Anarchiste Uruguayenne" à certains anarchistes qui soutiendront la dictature cubaine castriste.
il a collaboré à de très nombreux titres de la presse libertaire espagnole et d'Amérique latine. Il est en outre l'auteur du livre "Maximalismo y anarquismo" (Mexico 1923) et "Gotas de miel y ajenjo".

 

Le 20 septembre 1984, mort de Juan MOLINA MAETO

 

Le 20 septembre 1882, naissance de Léon BONNEFF

 

 

fil lierre

 

journal "20 septembre 1895 "

Couverture du numéro "XX settembre" (1895)

Le 20 septembre 1895, à Buenos-Aires (Argentine), sortie de ce numéro unique "XX Settembre" publié en langue italienne cet exemplaire commémoratif de la Libre Pensée rend hommage à l'anarchiste Paolo Lega (en médaillon). Illustation allégorique : femme avec flammbeau de la liberté désignant la condition des assignés à résidence sur une île, autre personnage avec un drapeau anarchie piétinant le code pénal, faux de la Révolution sociale au dessus d'une scène de banquet de la bourgeoisie, prisonnier (Lega) dans sa cellule. Publication du groupe éditant "La Questione Sociale" à Buenos-Aires.
Epigraphes, de Heine : "Maledetta la patria, ove alta solo cresce l'onta, l'infamia e la miseria !" (Maudite la patrie, où seulement la honte, l'infamie et la misère grandissent!), et de Carlo Cafiero : " L'Anarchia ed il communismo sono il due termini necessarii della rivoluzione." (L'anarchie et le communisme sont les deux termes nécessaires de la révolution).

 

 

 

gravure représentant Polonice Mattei

Gravure représentant Polonice Mattei

Le 20 septembre 1898, à Sao Paulo ( Brésil), lors d'une manifestation, la police ouvre le feu sur les participants. L'anarchiste italien Polonice MATTEI est blessé par balles. Il décèdera de ses blessures deux jours plus tard. C'est le premier anarchiste à être assassiné par la police au Brésil, celle-ci montera la garde devant la dépouille du défunt et réquisitionnera un escadron de cavalerie pour empêcher toute manifestation lors des funérailles dans le cimetière de Araçá.

 

fil chouette

 

journal "Galicia libre" n1 de 1937

En-tête du premier numéro daté du 20 septembre 1937

journal "Galicia Libre" n12 de 1937

En-tête du numéro 12 du 19 décembre 1937

journal "Galicia Libre" n39 de 1939

En-tête du numéro 39 (le dernier) daté du 24 février 1939

Le 20 septembre 1937, à Madrid, sortie du premier numéro du journal "Galicia - Libre" (Galice - Libre) Organe du regroupement de Galiciens libertaires, porte parole de la CNT AIT. Trente deux numéros parus jusqu'au 30 décembre 1938, numérisés ici. Le dernier numéro daté du 24 février 1939 sera imprimé à Valencia. "Galicia Libre" dedica un recuerdo y pasa revista de honor a los que considera hijos del trabajo y la lucha de Galicia por su libertad y por la subsistencia de España, como nación madre de pueblos y de gloriosas tradiciones".("Galice Libre" consacre un souvenir et passe une revue d'honneur à ceux qu'elle considère comme les enfants du travail et de la lutte de la Galice pour leur liberté et pour la survie de l'Espagne, en tant que nation mère des peuples et des traditions glorieuses).


 

 

fil chouette

 

revue Pensée et Action n° 1

Couverture du numéro 1 en date du 20 septembre 1945

Le 20 septembre 1945, à Bruxelles (Belgique), sortie du premier numéro de la revue mensuelle "Pensée et Action". C'est en fait une reprise du titre d'un journal qu'Hem Day avait publié en 1931-1932 à Bruxelles.
Quarante-six numéros de la revue sortiront jusqu'en décembre 1952, elle laissera ensuite place aux "Cahiers de Pensée et Action" qui sortiront à partir de juillet 1953 et au moins jusqu'en 1970.
Cette revue comptera de nombreux collaborateurs. A noter qu'elle a édité une quarantaine des brochures, pour un tirage total de près de 100.000 exemplaires.